La biologie permet d’étayer un diagnostic, mais la biologie est aussi aujourd’hui un outil précieux dans le domaine de la prévention . Dépister le plus précocément  et le plus précisément possible un  déséquilibre nutritionnel, ( excès ou carence) , c’est opter pour une politique de prévention santé . Le rôle très important des omégas-3, dans la prévention et le traitement de la dépression promet le développement d’une conception nouvelle de cette maladie. Une complémentation en acides gras omégas trois , en EPA par exemple, chez un individu soumis  des stress répétés, peut s’avérer nécessaire, sur un terrain  déficitaire. L’ enquête nutritionnelle renseigne sur le statut d’un individu en acides gras (plus ou moins riche en graisses saturées ou insaturées comme les omégas -6 ou les omégas 3)  . Un profil des acides gras érythrocytaire le confirmera, le détaillera.

« Primum non nocere »  :  Un  stress peut être psychique, un stress peut être également  lié à l’ingestion de xénobiotiques . Mais qu’est-ce qu’un xénobiotique? C’est un médicament par exemple, une substance étrangère à l’organisme.  A ce propos, se pose-t-on systématiquement la question d’un statut en Coenzyme Q10   en cas de prise de statines . ? Prendre une contraception orale, encore, devient pour chaque femme une chose banale.  C’est pourtant s’engager , de plus en plus précocément  aujourd’hui , sur la voie de médications au long cours, dont on ne voit pas forcément immédiatement les effets secondaires .Une contraception oestoprogestative sera-t-elle toujours adaptée, sera-t-elle toujours anodine ? quelle complémentation alimentaire en ce cas, quelle investigations pour en première ligne ne pas nuire ? Des bilans d’imprégnation oestrogéniques ,  en pointant les effets indésirables possibles,  protègeront les femmes parce qu’ils en souligneront les désordres avant que ne s’installe la pathologie .

Des problèmes de poids, des problèmes d’intolérance, des problèmes d’allergie , des problèmes psychiques, cardiovasculaires , infectieux ou autres  trouvent leur source sur des terrains potentiellement nutritionnellement , digestivement ,perturbés  ,. Gérer un poids, gérer un stress quelconque, c’est gérer le manque comme l’excès ,c’est gérer « le maillon faible »  . Bilans cliniques, biologiques, nutritionnels doivent faire corps dans une démarche curative, mais  seront préconisés, souhaitons le, de plus en plus dans une démarche préventive.